Il est des moments le dimanche soir en 2006, où, avec un verre et une bonne zic, planté dans mon salon, la tête toute pleine de vacances je me sens d’écrire un peu. Je pense à toux ceux qui sont ailleurs et que j’ai envie de retrouver cette année dans la joie et la bonne humeur...
Alors voilà, là je m’en reviens du désert. L’Aïr m’a tendu ses bras. Ce désert ce n’est que du rien avec des cailloux. C’est aussi plein de vie, si cachée soit elle, qu’il est un devoir de respecter. C’était encore un monde nouveau pour moi, une terre et des hommes dont j’ignore d’ailleurs encore tout. J’ai parfois eu cette impression que c’est un voyage dans le passé, un retour 2000 ans dans l’histoire.
Nous avons commencé ce premier périple au nord d’Agadez la veille de Noël. Le bus est là, il quatre heure du mat, c’est à moitié au milieu de mes rêves que je sens le bus avancer vers les portes du désert. Il faut quand même faire 1000 km dans un confort relatif qui, comme pour chaque voyage, oblige à être patient. Mais une fois arrivée, pour bien faire les choses le dîner de Noël se fait tout de même à coup de bon vin et de foie gras. Premier noël à Agadez. Ce nom pour moi c’était déjà tout un symbole. La ville à la couleur du sable, elle a la gueule d’un décor de cinéma.