lundi, mai 22, 2006

Tourisme


Après ces quelques jours au milieu de la capitale et de son bordel, On se prépare au premiers départs. Allons voir ce qu’il se passe du coté de la baie d’Ha long terrestre ou la pagode des parfums par exemple. La classe, ça déchire comme c’est trop beau. Dommage il y a une quinzaine de cars plein de gens comme moi qui se disent ça. Du coup, j’ai cette petite et vague impression de perdre l’exclusivité de cette escapade. Nous n’avons plus toujours ce luxe de pouvoir éviter le tourisme de masse. Tant pis, le paysage est grandiose, je n’ai même pas besoin de fermer les yeux et de me laisser emporté dans un rêve d’un autre temps, j’y suis déjà.

Il me manquait juste ce chapeau pointu pour me sentir vraiment parti. Dans ce genre de décor je suis comme sur un nuage, voguant légèrement au dessus de la réalité. C’est les meilleurs moment du voyage, c’est quand on reste sans voix où qu’on s’amuse à décrire l’état dans lequel on est. C’est le silence qui s’impose parfois tant on est bouche bée. Pourquoi alors diable je travaille en ce bas monde alors qu’au final la réponse à ce que je cherche est concentré dans ces moments de bonheur. Comme j’ai envie de me prendre une petite année sabbatique. Un petit sac et voilà. La route est devant moi. Pékin-Melbourne ? Vancouver-Ushuaia? Le Caire-la Cap ? c’est pas la route et l’envie qui manque. On finit toujours par retomber de son nuage et face à la journée qui se termine et celle qui va commence on a quand même de quoi faire de beau rêve.