jeudi, novembre 24, 2005

départ




Décollage, départ, embarquement, voyage sur le vol AF 732, celui là même qui me ramène d’où je ne suis pas encore allé : le Niger. J’ai le temps du vol pour récupérer dans l’avion le sommeil que j’ai un peu négligé pendant ces deux semaines de bringues en France. Cette pause est traditionnellement trop courte, même pas le temps de passer à Marseille de retour de mon aventure Gabonaise. C’est comme ça, ce sera pour la prochaine fois, inch alla ! Puis la voix de l’hôtesse annonce que je suis arrivé, il est 16 heures, heure locale et la température extérieure est de 37°, bon voyage !


Niamey, se rythmera donc avec le temps qu’il y fera…doucement doucement mon ami. Première impression : on s’y sent bien. Quelques petites huttes au bord du chemin, des maisons minuscules, d’autre immenses. En bas des rares immeubles, des vendeurs ambulant de tout et de rien (mais y’en a et c’est plus que moins cher). Au loin, le son de la prière qui résonne des centaines de mosquées cachées un peu partout dans la ville. En chemin, au lieu milieu de la rue, je croise des ânes qui tirent des charrettes, un dromadaire avec un homme majestueusement posé dessous, tout en couleur dans son boubou, un grand ruban sur le tête (pas celui de la photo un autre). Toute la diversité d’un monde à explorer quoi. Tout cela me semblera bien normale dans quelques mois, mais je tiens à prendre plaisir à me laisser surprendre par ce qui va devenir mon quotidien. Partout le sable est là. Le sourire aussi. J’y suis c’est ma demeure. La première impression me fait dire que je sentirai rapidement le plaisir couler en moi.


Tout est à faire, l’important étant de prendre suffisamment de temps pour l’apprécier pleinement. La ville borde le mythique fleuve Niger. Je me vois déjà en pirogue paisible au milieu de cette étendue d’eau perdue dans un
désert, au milieu des girafes, à coté des hippopotames ou des éléphants, dans les dunes du désert en buvant un thé avec la sensation de liberté et de quiétude qui avec.


Quatrième jour. J’ai déjà un peu croquer à se qui m’attend. Je suis sur la terrasse à la maison, la zic sort de mon ordi, il fait bon, le soleil se couche, j’ai quelques mois encore devant moi, avant que la chaleur fasse ralentir toute forme de vie…qu’est ce que 50° ? Une expérience à vivre, le paradis en enfer? Pour l’heure, j’ai déjà trouvé une maison, un frigo, une gazinière, je suis inscrit contre sackro pour les élections de 2007. Il manque quelques papiers et une moto, et alors la ville sera à moi. Ce petit village m’apprendra ses secrets au fil du temps. Cette après midi je suis sorti de Niamey, à une vingtaine de kilomètre, un peu après les maisons en banco, au bord du fleuve, une paillote au bord de l’eau, sous les mangliers, le bœuf grille doucement, c’est le calme absolu, on étend sa natte sur le terre et on admire en buvant à cette rencontre avec la nouveauté et à tous ceux qui bientôt la partageront avec moi.


A suivre

2 Comments:

Blogger Mai said...

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6:24 PM  
Blogger Mai said...

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